ALL GREEN ?
Exposition collective: Damien Aspe, Gilles Conan, Guilhem Roubichou, Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, Diane Trouillet.
Au Lieu Commun, lieu d'art contemporain à Toulouse
Dans le cadre de Bricodrama, deuxième biennale des collectifs d’artistes autour des notions de bricolage et de technologie. Cette année, Lieu-Commun, Mixart Myrys et Bricodrama sont associés à La Biennale / Arts vivants / International.
https://manuelpomar.com/all-green/
ALL GREEN ?
Collective exhibition : Damien Aspe, Gilles Conan, Guilhem Roubichou, Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, Diane Trouillet.
In the Contemporary art center Lieu Commun, in Toulouse
In the frame of the artististic and cultural project "Bricodrama", supported by Lieu Commun, Mix'art Myrys, and La Biennale / Arts vivants / International.
https://manuelpomar.com/all-green/
Exposition collective: Damien Aspe, Gilles Conan, Guilhem Roubichou, Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, Diane Trouillet.
Au Lieu Commun, lieu d'art contemporain à Toulouse
Dans le cadre de Bricodrama, deuxième biennale des collectifs d’artistes autour des notions de bricolage et de technologie. Cette année, Lieu-Commun, Mixart Myrys et Bricodrama sont associés à La Biennale / Arts vivants / International.
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Collective exhibition : Damien Aspe, Gilles Conan, Guilhem Roubichou, Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, Diane Trouillet.
In the Contemporary art center Lieu Commun, in Toulouse
In the frame of the artististic and cultural project "Bricodrama", supported by Lieu Commun, Mix'art Myrys, and La Biennale / Arts vivants / International.
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Entre paradoxe et engagement, les artistes éprouvent leurs rapports aux technologies et leur impact environnemental. En ces temps de green washing généralisé et de prise de conscience tardive de la nécessité pour l’Humanité à drastiquement changer son rapport au monde pour infléchir l’impact environnemental de la croissance, Lieu-Commun choisit de questionner les artistes et de se questionner au sujet de la conscience écologique de l’art.
Aujourd’hui, se développe un art à plusieurs vitesses. D’un côté, inféodé à la machine libérale, des artistes ne cessent de produire des œuvres toujours plus monumentales et rutilantes pour alimenter un marché mondialisé, qui multiplie dans les capitales occidentales, les galeries et les foires, pour assainir l’argent d’une industrie aux bénéfices frénétiques. De l’autre, se développe un art de proximité dans les régions les plus excentrées du globe dont les enjeux sont plus de l’ordre de l’expérimentation et de la transmission. Il faut nuancer ce clivage avec d’un côté, un art marchand qui oublie toute redistribution et de l’autre, un art expérimental aux multiples vertus, les porosités entre ces mondes existent et les artistes apprennent à naviguer d’une rive à l’autre …
ALL GREEN ? est une interrogation, qui met chacun face à ses responsabilités de citoyen. Est-il encore possible aujourd’hui d’inscrire au monde nos pratiques artistiques sans les éprouver à l’aune de l’urgence climatique et écologique ? Comment, à l’aide des technologies, insuffler à notre travail une dimension responsable qui ne soit pas qu’un simple voile coloré, dont la verte teinte ne serait que l’image d’un comportement vertueux aux seules dimensions communicationnelles ?
Damien Aspe propose deux nouvelles pièces sur le principe de l’effacement et de la soustraction. La première, une gravure, jette un pont historique entre le XXI siècle et la nuit des temps. Quant à l’autre, dans un mash up ultime, elle rapproche deux figures de la modernité et révèle ce que d’une œuvre nous ne voyons jamais … Gilles Conan, met en jeu, depuis quelques années, l’essence même de son travail et son impact climatique. En effet, pour chaque œuvre lumineuse produite, il calcule l’empreinte carbone pour la compenser ensuite. Pour ALL GREEN ?, Gilles Conan, nous révèle, dans une installation imposante, l’envers du décor de son travail, en révélant la matière première de ses œuvres. Guilhem Roubichou joue avec la nature, soit en l’incluant dans les standards de l’histoire de l’art, soit en tentant vainement de l’up-grader de façon artificielle. Il rajoute à l’exposition une nouvelle dimension directement reliée au souvenirs intimes de chacun en sollicitant l’odorat du spectateur. Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, inventent des mondes à l’échelle de l’exposition. Leur installation commune met en tensions différents modes d’habitats, tout en convoquant et modernisant la mythologie enfantine de la cabane perchée. Diane Trouillet procède par expérimentation et développe des médiums vivants pour inventer de nouveaux supports artistiques. Ses pratiques sont à la merci du vivant et peuvent échapper à son contrôle. Pour l’exposition, elle propose un atelier de dessin à partir d’une encre à base de spiruline (une cyanobactérie, trait d’union entre règne végétal et animal). Les images produites disparaissent au fur et à mesure de leur exposition à la lumière naturelle. La précarité de ces images, repositionne notre attention à l’heure de la sur-mémorisation numérique.
Ici les artistes, soit en n’ajoutant aucun objet au monde, soit en compensant leurs dépenses énergétiques ou en travaillant à partir de matériaux naturels, tentent de proposer un art qui, au-delà du questionnement écologique, aborde encore et toujours les thèmes universels auxquels ils se confrontent depuis la nuit des temps…
Manuel Pomar, commissaire de l'exposition ALL GREEN ?
https://manuelpomar.com/all-green/
Plus d'informations sur l'oeuvre Impossible Refuge ?
Consultez : Impossible Refuge
Aujourd’hui, se développe un art à plusieurs vitesses. D’un côté, inféodé à la machine libérale, des artistes ne cessent de produire des œuvres toujours plus monumentales et rutilantes pour alimenter un marché mondialisé, qui multiplie dans les capitales occidentales, les galeries et les foires, pour assainir l’argent d’une industrie aux bénéfices frénétiques. De l’autre, se développe un art de proximité dans les régions les plus excentrées du globe dont les enjeux sont plus de l’ordre de l’expérimentation et de la transmission. Il faut nuancer ce clivage avec d’un côté, un art marchand qui oublie toute redistribution et de l’autre, un art expérimental aux multiples vertus, les porosités entre ces mondes existent et les artistes apprennent à naviguer d’une rive à l’autre …
ALL GREEN ? est une interrogation, qui met chacun face à ses responsabilités de citoyen. Est-il encore possible aujourd’hui d’inscrire au monde nos pratiques artistiques sans les éprouver à l’aune de l’urgence climatique et écologique ? Comment, à l’aide des technologies, insuffler à notre travail une dimension responsable qui ne soit pas qu’un simple voile coloré, dont la verte teinte ne serait que l’image d’un comportement vertueux aux seules dimensions communicationnelles ?
Damien Aspe propose deux nouvelles pièces sur le principe de l’effacement et de la soustraction. La première, une gravure, jette un pont historique entre le XXI siècle et la nuit des temps. Quant à l’autre, dans un mash up ultime, elle rapproche deux figures de la modernité et révèle ce que d’une œuvre nous ne voyons jamais … Gilles Conan, met en jeu, depuis quelques années, l’essence même de son travail et son impact climatique. En effet, pour chaque œuvre lumineuse produite, il calcule l’empreinte carbone pour la compenser ensuite. Pour ALL GREEN ?, Gilles Conan, nous révèle, dans une installation imposante, l’envers du décor de son travail, en révélant la matière première de ses œuvres. Guilhem Roubichou joue avec la nature, soit en l’incluant dans les standards de l’histoire de l’art, soit en tentant vainement de l’up-grader de façon artificielle. Il rajoute à l’exposition une nouvelle dimension directement reliée au souvenirs intimes de chacun en sollicitant l’odorat du spectateur. Claire Sauvaget et Raphaël Bergère, inventent des mondes à l’échelle de l’exposition. Leur installation commune met en tensions différents modes d’habitats, tout en convoquant et modernisant la mythologie enfantine de la cabane perchée. Diane Trouillet procède par expérimentation et développe des médiums vivants pour inventer de nouveaux supports artistiques. Ses pratiques sont à la merci du vivant et peuvent échapper à son contrôle. Pour l’exposition, elle propose un atelier de dessin à partir d’une encre à base de spiruline (une cyanobactérie, trait d’union entre règne végétal et animal). Les images produites disparaissent au fur et à mesure de leur exposition à la lumière naturelle. La précarité de ces images, repositionne notre attention à l’heure de la sur-mémorisation numérique.
Ici les artistes, soit en n’ajoutant aucun objet au monde, soit en compensant leurs dépenses énergétiques ou en travaillant à partir de matériaux naturels, tentent de proposer un art qui, au-delà du questionnement écologique, aborde encore et toujours les thèmes universels auxquels ils se confrontent depuis la nuit des temps…
Manuel Pomar, commissaire de l'exposition ALL GREEN ?
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